Les secrets de l’ouïe animale : des capacités auditives surprenantes et invisibles pour l’homme
Contrairement à des sens comme la vue, le goût ou l’odorat, omniprésents dans le règne animal, l’ouïe n’est pas universelle : la majorité des invertébrés en sont dépourvus. Cependant, chez les vertébrés, ce sens atteint un niveau impressionnant de sophistication. Des structures comme les pavillons, les conduits auditifs et les chaînes d’osselets se sont développées pour capter et amplifier les vibrations de l’air ou de l’eau.
Si l’audition humaine est assez performante, elle reste limitée à une portion restreinte du spectre sonore. En revanche, de nombreuses espèces, des chiens aux insectes, perçoivent des fréquences que nous ne pouvons entendre, comme les ultrasons, élargissant ainsi leur perception du monde sonore.
Un monde caché de sons : Entre ultrasons et infrasons
Dans les hautes fréquences, au-delà de notre portée auditive, la nature est loin d’être silencieuse. Par exemple, des chercheurs ont récemment découvert que les souris produisent de véritables chants d’amour ultrasoniques. À l’opposé, les éléphants maîtrisent les infrasons, des vibrations graves capables de voyager sur de longues distances, leur offrant un moyen de communication efficace avec leurs congénères éloignés.
Les prouesses auditives fascinantes du règne animal
Les oiseaux possèdent une ouïe fine, détectant des variations de vitesse, de rythme et de tonalité dans les chants que l’oreille humaine ne peut distinguer, un talent étroitement lié à leur cerveau.
Quant aux rapaces nocturnes, leur audition exceptionnelle leur permet de chasser dans l’obscurité avec une précision remarquable. Par exemple, les chouettes effraies localisent leurs proies au centimètre près, mais échouent à 30 cm si leurs oreilles sont obstruées. Leur secret réside dans leurs disques faciaux, de larges structures situées près des yeux, qui collectent et dirigent les sons directement vers leurs oreilles.
Source : S&V